Un bref historique
Lors de la mise en place du marquage CE, la catégorisation des bateaux de plaisance a fait l’objet d’une profonde remise en question. Auparavant la réglementation française, basée sur des notions d’habitabilité et d’autonomie, définissait les 5 catégories de navigation que nous connaissions si bien.
Lors de son élaboration, la réglementation européenne s’est quant à elle inscrite dans une approche différente : l’évaluation des risques liés à la sécurité de l’équipage. Elle a ainsi introduit la notion de conditions météorologiques à travers quatre catégories de conception, visant à garantir graduellement cette sécurité par des exigences adaptées à l’environnement d’utilisation des bateaux.
Or, dans une volonté de lisibilité en définitive plus troublante que bénéfique, cette réglementation européenne s’est vue « connecter » aux conditions météorologiques (catégories de conception) une notion de programme d’utilisation à laquelle nous étions familiers (En haute mer, au large, à proximité de la côte, en eaux protégées).
Cette association s’est révélée particulièrement perturbante pour les plaisanciers.
« Comment puis-je faire le tour du monde avec un bateau en catégorie de conception B, alors que le libellé de cette catégorie spécifie un programme uniquement Hauturier ? »
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