Si nous ne faisons rien, nous n'aurons plus un poisson d'ici 30 ans! (Stephan Beaucher)

Une bonne initiative Ils veulent sauver les œufs de seiche

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il y a 11 ans 11 mois - il y a 11 ans 11 mois #15443 par dede17
Une étude visant à récupérer les œufs de seiche accrochés aux casiers des pêcheurs est en cours. Elle fédère les pêcheurs et l'Agence des aires marines protégées.
Tout est parti d'un constat. Très simple. Lorsque les pêcheurs remontent leurs casiers, de nombreux œufs de seiche y restent accrochés. Ce qui a poussé le Comité régional des pêches et l'Agence des aires marines protégées à réfléchir au meilleur moyen de les récupérer.
« L'idée étant que lorsqu'un professionnel remonte ses casiers, il récolte les œufs. Ce qui au final profitera à tout le monde. Nous espérons que les plaisanciers feront la même chose… », expliquait, en février dernier, Jean-Michel Labrousse, le président du Comité régional des pêches (1) qui se référait alors à ce que le Comité local des pêches d'Auray-Vannes dans le Morbihan avait déjà mis en place.
Et ce dans la même idée d'une pêche « professionnelle et responsable. » Engagée à l'automne dernier, la réflexion s'est concrétisée au début du mois de mai avec la collecte des premiers œufs.
En viviers et en eau
Financée par le Fonds européen de la pêche (FEP), l'État, le Conseil régional, le Conseil général et l'Agence des aires marines protégées, l'étude est menée en partenariat avec le comité des pêches, la DDTM, le Siba et le Lycée de la mer de Gujan-Mestras. Établissement où les œufs de seiche ont été installés en viviers.
« Ils ont été placés dans des poches épaisses de 8 centimètres et de 5 millimètres de maillage », explique Romain Hubert de la mission d'étude pour la création d'un parc naturel marin sur le bassin d'Arcachon et son ouvert (Agence des aires marines protégées).
Et de préciser que, dans le même temps, des supports de ponte artificiels ont été installés dans le chenal de Gujan, la pointe du Tess et au sud du Grand-Banc. « Sur ces derniers ce sont des œufs plus ''frais'' qui ont été posés sur de faux boots. Notre but étant aussi de voir quel support est le plus propice. »
Jusqu'à 90 jours
L'hypothèse de la remise des œufs directement à l'eau par les pêcheurs ayant été évacuée (les œufs tomberaient dans la vase), l'étude se consacre donc à ces deux axes : l'écloserie en viviers et l'écloserie sur des supports en eau. Elle s'attache aussi à savoir si la maturation est meilleure en grappe ou « en individuel ».
« Nous assurons un suivi hebdomadaire », poursuit Romain Hubert, en précisant que les œufs mettent entre quarante et quatre-vingt-dix jours pour éclore. Une fois les bébés seiches, les casserons, arrivés, ils seront aussitôt mis dans l'eau du Bassin. Leur pêche dépendant ensuite de qui se trouve derrière l'hameçon. « Nous, pêcheurs, ne pouvons pas commercialiser des casserons en dessous de 100 grammes. Les plaisanciers, eux, n'ont pas de limite imposée », relève Jean-Michel Labrousse.
Quinze pêcheurs ont participé au groupe de travail consacré aux œufs de seiche et six d'entre eux ont permis de récupérer le matériel.
Source Sud Ouest

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Dernière édition: il y a 11 ans 11 mois par dede17.

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