Selon le journal le marin
À la fin 2014, et au début de la semaine encore, on pensait que la Commission européenne devrait livrer son verdict sur la demande britannique de mesures d’urgence pour le bar ce jeudi 8 janvier.
Mais finalement, les responsables de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA), qui se sont rendus le mardi 6 janvier à Bruxelles pour présenter la position de la France à la Commission européenne se sont vu annoncer un délai moins serré.
L’explication de ce nouveau délai? Il faut d'abord que la Commission expertise si le cas du bar relève bien de l'urgence ou pas. Car dans cette deuxième hypothèse, l'espèce devrait relever d'un plan de gestion, élaboré en co-décision avec le Parlement et le Conseil.
La Commission n’a pas donné de date précise à la DPMA, mais sa décision devrait être connue pour le 21 janvier au plus tard et, d'après la presse britannique, pas avant le mercredi 14.
On est donc dans l’expectative et certaines flottilles pélagiques, en Bretagne sud en particulier, ont retardé l’armement de leurs navires, ne voulant pas risquer de devoir tout recommencer si la demande anglaise (interdiction du pélagique en Manche ouest jusqu’à la fin avril) était finalement retenue.
Du côté britannique, la pression du lobby des plaisanciers ne faiblit pas. Le président de l’Angling Trust a demandé à tous ses adhérents d’écrire au commissaire européen à la Pêche, Karmenu Vella, pour lui demander d’accéder aux demandes britanniques (moratoire en Manche-est et taille à 42 cm).
