Deux hommes de nationalité espagnole ont été interpellés par les agents de l’unité littorale des Affaires maritimes de Douarnenez, lundi soir, dans le secteur de Bestrée. En leur possession : 80 kg de pouces-pieds, dont le ramassage est actuellement interdit. Tout comme les quatre braconniers interpellés vendredi en possession de 70 kg de pouces-pieds, les deux hommes ont été entendus par la gendarmerie d’Audierne. Remis en liberté, ils seront convoqués devant le tribunal correctionnel. Ils encourent une amende de 22 500 €.
b]Sea Shepherd partie civile[/b]
Dès mardi soir, l’association internationale Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) a fait savoir qu’elle allait se porter partie civile devant le parquet de Quimper contre les braconniers espagnols. Ses activistes sont connus : ils luttent de façon assez spectaculaire contre la chasse à la baleine et la pêche au thon rouge. Présents sur les salons pour se faire connaître, comme récemment à Étel (Morbihan), ils le sont aussi dans les tribunaux. Ainsi à Marseille, « où notre avocat Arnaud Pelpel nous a représentés dans une histoire de dauphins lestés de bétons », explique Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. Cette fois, l’affaire a été classée sans suite, « car il était hélas impossible de retrouver les auteurs ». « À Plogoff, les braconniers sont connus, nous souhaitons donc aller le plus loin possible », assure Mickaël, membre bigouden de l’organisation, qui rappelle qu’en mars 2011 à Quimper, son avocat avait demandé l’euro symbolique… « mais, depuis, toujours rien ». L’association en avait cependant déjà profité pour passer son message : sa volonté de se porter partie civile dans toutes les affaires de braconnage.
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